We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Solitude Post​-​Mortem

by Terreur Nocturne

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €7 EUR  or more

     

  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    This 2-panel Digipack edition of our debut album "Solitude Post-Mortem" comes with a 12-pages booklet, with artworks by our guitarist Macchabée Artworks. Tracklist of the album "Solitude Post-Mortem" :
    Hommage Post-Mortem
    Précipices
    Terreur Nocturne I
    Fardeau de mes Peines
    Παρθένος Θάνατος
    Le Bal des Condamnés
    Malédiction Fantasmagorique
    Tribulations
    L’Écho Muet de mes Plaintes
    Thanks for your support !

    Includes unlimited streaming of Solitude Post-Mortem via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 3 days
    edition of 80 

      €10 EUR

     

  • Cassette + Digital Album

    This Tape edition of our debut album "Solitude Post-Mortem" comes with artworks by our guitarist Macchabée Artworks. Tracklist of the album "Solitude Post-Mortem" :
    SIDE A -
    Hommage Post-Mortem
    Précipices
    Terreur Nocturne I
    Fardeau de mes Peines
    Παρθένος Θάνατος
    SIDE B -
    Le Bal des Condamnés
    Malédiction Fantasmagorique
    Tribulations
    L’Écho Muet de mes Plaintes
    Thanks for your support !

    Includes unlimited streaming of Solitude Post-Mortem via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ships out within 3 days
    edition of 10  7 remaining

      €8 EUR or more 

     

1.
C'est un bien triste temps Pour compter l'histoire De ces morts négligés Disparus des mémoires Effacés de nos existences, Se terrant dans l'absence Au fond des mouroirs, Seule la mort veut les voir Une vie de souffrance Pour bâtir une descendance Qui les renie et les délaisse, les abandonne à la vieillesse Après tant de sacrifices, Faut-il donc qu’ils périssent Dans le silence misérable, Éloignés de leurs semblables Oubliés par les vivants, Et pourtant si importants, Ils implorent le firmament, Et espérant revoir leurs enfants Mais l'horloge ne s'arrête pas. N'y a-t-il donc personne qui les aime ? Sur le seuil de leur trépas Finissent dans la Solitude Post-Mortem Avant d’entrer dans leur dernière demeure, Les fidèles de Charon Une dernière fois les accompagneront Quand sera venue l’heure. Ils procéderont à leur inhumation Où commencera leur dernier voyage, Sous l'horizon au trait vermillon Sonnera leur dernier Hommage Oubliés Esseulés Nous serons là pour vous accompagner Isolés Délaissés Plus jamais seuls face à l'Eternité Oubliés Esseulés Nous serons là pour vous accompagner Isolés Délaissés Plus jamais seuls face à l'Eternité !
2.
Précipices 05:36
Salut à toi, Somnambule errant Qui joue au funambule au bord des Précipices Je te vois vaciller sous le poids des tourments, En enviant le calme des Abysses ! Ta chute serait douce et pourtant tu t'accroches Face au vide sous toi, et celui dans ton cœur, Car la souffrance enfin donnait sens à tes pleurs, Toi qui n'avais plus rien, pas un bien, pas un proche. Et je te vois au loin concentré sur ta marche, Toi le Pèlerin sombre dansant sans Patriarche ! Tu ne me salues pas, à tes yeux rien n'existe, Et j'envie ton silence face au Cieux qui s'effritent ! Tout s'effondre à l'entour, et plus rien n'a de sens Mais tu restes impassible face à l'inexistence ! Les Montagnes s'écroulent, et les forêts s'embrasent, Sur le tranchant des cimes, tu avances sans peur, L'équilibriste fier que le vide apprivoise, Et qui toise le monde qu'il traverse en vainqueur ! Alors j'ose imiter ta démarche sublime : Je m'approche avec peur de l'implacable abyme Pour emplir de néant mon âme desséchée Et trouver dans ce vide un chagrin familier. Désormais, je célèbre ma douleur si chère En dansant librement, loin des êtres factices, Avec pour partenaire ma solitude fière. Je suis le funambule au bord des Précipices ! Je suis le funambule au bord des Précipices Progressant en silence au-dessus des abysses Je suis le funambule au bord des Précipices
3.
Il se trouvait perdu Dans ces plaines mornes Vides de vie, Où seule la désolation Et la solitude régnaient, Rien n'était réel ! Son coeur battait Au rythme acharné d'un vent gelé, Au rythme d'une peur irrationnelle, Tel les tambours d'une guerre passée. Il se mit à courir, Fuyant toujours plus loin, S'enfonçant en ce lieu Où la lumière n'était plus. Il vit dans la cime de son ombre Cette masse noire A la tête senestre Entre l'ombre et le vivant ! “ Apep ! Rampe ! Rampe ! Vers cette âme damnée ! Brise sa prison de chair ! Libère-là ! Transporte-là en nos Terres ! Invoque-là au Royaume Onirique !” Grouillant au sol, Gesticulant, serpentant, se rapprochant, Il sentit la léthargie s'emparer de lui ! Impuissant, face à ce cauchemar, La douleur se fit sentir aux chevilles D'une pression si douloureuse. Le corps s'envolait Pour frapper le sol Encore et encore, Où seuls ses cris de peur et d'agonie Vinrent taire ce silence glaçant !
4.
Quand je me retrouve Dans les halls du Sommeil Bloqué entre illusion et réalité, Chétif et émacié, La peau blafarde et le corps glabre, Je le vois recroquevillé Dans l'angle de mon esprit, Il incarne toutes les peines Que je peine à porter. Cette piètre créature Fait naître en moi L'appel du Vide ! Il s'accroche à mes épaules Comme les serres d'un aigle ! L'étreinte de ses bras M'arrachant la peau, Et je sens sur ma tempe Son visage ruisselant de pleurs Me murmurer Les mots de mes maux ! A ses paroles hypnotiques Je me débats contre moi-même Pour ne pas succomber A cette infâme liturgie ! Mais fléchi devant lui, Le laissant pénétrer mon esprit, Se délectant de mon affliction, Je l'entends constamment en fond : "Ma nourriture est notre pourriture, Nous ne sommes que des créatures Grouillantes, rampantes, décadentes, Nous sommes nos propres esclaves, nos propres fardeaux." Mais ses paroles, poison subtil, Comme une désespérante drogue Font de moi le pire misanthrope ! Soudain en moi tout est hostile Et c'est en bon vieux camarade Que j'enserre cet être abject Jusqu'à ne faire plus qu'un avec Ma folie dans une ultime accolade !
5.
Dans les plaines égarées S'élevait un temple sacré Où la Lune était priée. Au loin dans la forêt Avançaient lugubrement D'étranges fumées. La cendre recouvrit D'un coup le lieu béni Qui tomba sous l'assaut des guerriers ! Les assiégés se débattaient Face à l'ennemi enragé, La peur les envahit ! Un funeste destin guettait les survivants : L'immolation pour les combattants, D'autres étaient écorchés vifs, Les plus jeunes étaient forcés de démembrer Leurs frères, leurs pères et leurs aînés, Tel était leur châtiment pour être épargnés ! Tout prêt de la forêt Une rescapée les observait, Tétanisée par l'horreur inhumaine. Aussi grande que les buissons, Elle fit preuve de discrétion Et plongea dans la nuit obsidienne. Les femmes et les filles étaient emmenées Au plus profond des catacombes Sans savoir ce qui les attendait : L'horreur indicible dans la nécropole, Les supplices, les tourments, les profanations Et l'écho de leurs plaintes folles ! Quand ils furent lassés de leurs corps, Des piques leurs étaient destinées Pour parfaire leur funeste sort ! A l'approche de leur fin tragique, Elles hurlèrent leurs suppliques Mais leurs voix s'éteignirent sur les pals acérées ! Témoin de tant de cruauté, Et ne pouvant plus supporter La vue de ce terrible carnage Signant la fin de tout un âge, Fuyant à travers la forêt, Elle ne devait se retourner Car elle se savait pistée Par les molosses enragés. Sentant leur souffle haletant, Rythmé au claquement de leurs dents, Le coeur serré, les yeux larmoyants, Elle comprit qu'elle manquait de temps. Par la jambe elle se fit happer, Hurlant au désespoir et à la souffrance, Les canidés la dévoraient Signant la fin de l'innocence.
6.
Entre rêve et réalité Se trouvait une forêt N'accueillant que les exilés. Seul dans ces bois, Apeuré par les bruits, Je remarquais Que les ombres s'agitaient. Sous la lumière de la Lune J'aperçus les pendus De cette futaie Sous l'effet du vent Et de la pluie Leurs corps se mirent à danser C'est alors Que j'entendis Cette chorale macabre Qui me murmurait : “ Danse, danse, Danse la valse de ta pendaison ! Danse, danse, Danse la chorégraphie de ta future mort ! Devenir cavalier de ce Bal ! ” Enchanté par le Charme De ces notes entraînantes, Je m'aperçois Que mes pieds ne touchent plus le sol ! Et c'est avec horreur Que je me rends compte Que je suis pendu, Et c'est en rythme Que j'accompagne Le reste des Condamnés ! “ Danse, danse, Danse la valse de ta pendaison ! Danse, danse, Danse la chorégraphie de ta future mort ! Devenir cavalier de ce Bal ! ”
7.
A travers le regard Tyrannique de la Lune, M'aveuglant de sa lumière Oppressante, Elle me pousse Dans ce chaotique sommeil Pour m'exiler dans ce monde maudit Dicté par la folie et l'angoisse ! Au loin, un château se dessine Dans l'horizon écarlate. A ses pieds n'étant que désert de cendres, Les maudits de ce lieu Dansent et se contorsionnent Sous les cris des âmes errantes, Perdues dans cet enfer onirique Et se délectent de leurs souffrances. Éclairés par la Lune Et guidés par sa lumière, Les démons se retournèrent Et par des hurlements Remercièrent leur Roi Pour cette offrande, Et je compris mon malheur Paralysé par la peur ! Ils se jetèrent sur moi, Et d'un fer rouge me marquèrent le front Du signe de la malédiction. Par cette douleur incandescente, En sueur et paniqué, Je me réveillais Pour remarquer Que cette maudite marque, Restée visible, Apparut à ma vision. Et je compris Qu'à chaque rêve Je finirais damné Dans cet endroit Qu'ils nomment Royaume Onirique
8.
Par delà la mort Et la malédiction Onirique Se trouvait aux abords De ce lieu cadavérique Un homme exilé Et apeuré… Devant lui se tenait là Une ombre oppressante Ornée d'une couronne sanglante Et au regard dévoyé, Entouré d'une Cour d'êtres dégénérés. Et le Roi, par la pensée, s'adressa à lui : "Ton âme sera accueillie Dans ce royaume de Tribulations, Cela sera ton juste talion.” Il lutta et répliqua : "Où suis-je ? D'où viens-je ? Libérez-moi de cet endroit maudit ! Est-ce là le Paradis que l'on m'avait promis ?" "Maudit ! Tu es maudit, Maudit par les esprits, Fantômes gelés qui t'accompagnaient Au sommet de la Montagne !" "Mon suicide je l'ai souhaité, Dicté par la voix aérienne des Guides Qui couraient dans le vent pour m'ordonner De m'envoler face au vide ! Ces fantômes gelés Par leurs plaintes m'invitaient Dans un dernier souffle glacé A les rejoindre pleurer !" C'est alors que le Monarque jeta Un regard oppressant, froid et stoïque, Qui transperça cet être pathétique, Et emplit son esprit de ces terribles Voix : "Tu ne peux lutter ! Nous te torturons ! Une fois de plus je t'enverrai Pleurer aux pieds De ton corps gelé, Jusqu'à ce que ton mental cesse !" "Ploie le genou devant notre Roi ! Laisse ton âme s'envoler dans le royaume onirique ! Toute lutte est inutile ! Résiste ! Ne laisse pas sa corruption t'atteindre ! Oui ! Plie le genou ! Ne subis pas son courroux ! Misérable ! Crois-tu vraiment pouvoir nous défier ? Te crois-tu notre égal ? Pitoyable créature ! Faible ! Non ! Résiste !" T'oubliant peu à peu, Tu plieras à ma volonté, Perdant peu à peu Ce qu'il te reste d'humanité Désormais, renonces à ta nature d'Homme ! Tu n'es plus qu'esclave, laquais de mon Royaume !
9.
Il est des solitudes telles, Qu'invisibles fardeaux, jamais on ne se doute Des blessures enfouies qui mettent en déroute Les gens du commun des mortels. Et dans nos lointains intérieurs Nous bâtissons des tours qui jamais ne s'élèvent, Pour enfouir la détresse, l'abandon et la peur. Pour fuir la vie, nourrir les rêves ! Dans le murmure familier Des silhouettes immenses aux paupières ouvertes, A jamais aux aguets, tortionnaires alertes, J'ai appris à garder le Secret. Et l'écho muet de mes Plaintes S'éteignait dans la nuit, ainsi que l'Espérance, Inconscient de ces maux qui me criblaient de craintes. Seul face au tragique silence. Au bord des falaises du Doute, Je scrutais sans un mot l'horizon dérisoire Qui sans cesse fuyait sous la cruelle voûte, Impénétrable désespoir. Sous l'oeil sévère et oppresseur Chaque geste esquissé, chaque parole dite, Déchaînait la colère et l'offense interdite. Élévation dans la douleur. Et l'écho muet de mes Plaintes S'éteignait dans la nuit, ainsi que l'Innocence, Torturé par ces maux, ces odieuses atteintes Me condamnent à la résilience.

about

Le premier album de Terreur Nocturne "Solitude Post-Mortem" sortira le vendredi 13 octobre sur le label français Music-Records. Cet album de 9 titres est une invitation à fouler les terres torturées du Royaume Onirique à la rencontre de son terrible Monarque Nocturne.

Pré-commandez notre Bundle-pack spécial (Digipack & Audio Tape de l'Album + EP en réédition inédite) : www.rockmetalmarket.com/produit/terreur-nocturne-solitude-post-mortem-bundle/

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _

Terreur Nocturne's debut album "Solitude Post-Mortem" will be out October Friday 13th, through the french label Music-Records. This 9-tracks album is an invitation to enter the tortured lands of the Dream Kingdom and encounter its terrible Nocturnal Monarch.

Pre-order our special Bundle-pack (Album Digipack + Audio Tape + EP reissue for the first time) : www.rockmetalmarket.com/produit/terreur-nocturne-solitude-post-mortem-bundle/

credits

released October 13, 2023

Terreur Nocturne is Onéiros, Règne, Macchabée and L'Aveugle
Album art by Macchabée Artworks

Label : Music-Records
Facebook : www.facebook.com/TerreurNocturneBM
Instagram : www.instagram.com/terreur_nocturne_officiel/

license

all rights reserved

tags

about

Terreur Nocturne France

FR - Page officielle du groupe de Black Metal Mélancolique Terreur Nocturne

EN - Official page of the Black Metal band Melancholic Terreur Nocturne

contact / help

Contact Terreur Nocturne

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Terreur Nocturne, you may also like: